Le futur : c’est maintenant qu’on peut l’imaginer

A titre individuel chacun sait qu’en mangeant varié, en faisant un minimum d’activité physique, en étant curieux de ce qui nous entoure, en ayant une vie sociale, en riant chaque jour … on peut appréhender le bien vieillir demain dans des conditions correctes. Voire bonnes.

Pour l’entreprise, pour la société, il en est de même. On peut voir le futur. La différence est que si l’individu peut à peu près contrôler ce qui le concerne, pour l’entreprise et la société il n’en est pas de même. Comment voir autour de l’entreprise, de la société, ce qui les concerne aujourd’hui pour demain ? C’est ce que l’on appelle les signaux faibles.

Il y a cinquante ans, cent ans, on voyait autour de soi la plupart des évolutions qui allaient se faire. À y regarder de près, tout ce qui arrive était déjà écrit, était connu. La voiture a plus d’un siècle, comme l’avion. L’informatique a plus de cinquante ans, comme le téléphone portable. Et même le brevet de la machine Nespresso a quarante ans. What else? Aujourd’hui, tout est dans l’accélération. Le téléphone portable est devenu un objet quotidien indispensable en un temps record grâce à la puissance des puces. Le séquençage du gène a pris dix ans au lieu de vingt et ainsi la connaissance des cellules souches s’est encore plus accélérée. Et ceci aura un impact sur le vieillissement de l’homme.

Le téléphone portable – que l’on appelle smartphone pour indiquer qu’il est surtout un ordinateur de poche – et les cellules souches pour ne prendre que ces deux exemples ont un impact sur l’entreprise et la société. Le téléphone portable casse le temps privé et le temps professionnel, les cellules souches nécessitent des budgets de recherche qui coutent à la société tout en améliorant potentiellement la condition de vie de l’homme.